The Pursuit of Happyness, de Gabriele Muccino
Biopic 100% Made in America, histoire certifiée et labellisée authentique sur le modèle du self made man cher aux pionners des States, cette Pursuit of Happyness, avec coquille volontairement incrustée dans le titre, se laisse voir sans déplaisir. Le scénariste semble toutefois parfois aussi perdu dans une impasse que le super-héros du quotidien interprété par Will Smith, attachant dans son rôle d'un père esseulé : chaque séquence semble enfoncer son personnage poissard dans une malchance plus collante et l'on finit par désespérer totalement qu'un retournement final se produise.
La conclusion de cette fable du XXe siècle semble une belle leçon de vie, une incitation à ne pas abandonner ses convictions et ses rêves, même s'il ne faut pas la creuser trop profondément, puisque devenir trader ne constitue sans doute pas le modèle d'intégrité le plus louable qui soit, y compris aux Etats-Unis. Retenons plutôt le simple slogan du film : "You got a dream... You gotta protect it. People can't do somethin' themselves, they wanna tell you you can't do it. If you want somethin', go get it. Period." Hum, ceci dit, il ne faut peut-être pas trop creuser la phrase non plus... Period